Comprendre les étapes de l’embryologie permet d’appréhender l’être humain dans sa globalité

L’histoire de l’embryologie nous donne des indications saisissantes :

Trois chercheurs italiens nés en 1522,1523,1524, Aldrovandi, Fallopio et Eustachio, ont commencé à rechercher dans l’infiniment petit (microcosme). Les deux derniers ont laissé leurs noms à des organes humains (trompes de Fallope,trompes d’Eustache ). En 1530, le manuscrit de Copernic « Des révolutions des sphères célestes » est achevé.

L’infiniment grand et l’infiniment petit (macrocosme, microcosme) font ainsi l’objet de recherches pratiquement simultanées.

Image de la NASA : Nébuleuse de « La Bulle », dans la constellation de Cassiopée.

Découverte de Fallopo, les trompes de Fallope

L’utérus est un muscle très fort et très mobile à la fois, on dirait une de ces amphores qui gardait les denrées à l’abri. De couleur bleu lavande très pâle (nacrée) il est un écrin protecteur.

Les franges des trompes de Fallope sont comme des « mains » qui n’agissent pas en saisissant, mais accompagnent la dynamique de l’ovule en accueillant son mouvement propre pour l’aider à pénétrer dans la trompe.

Ainsi est esquissé le premier geste d’accueil et d’accompagnement qui sera à la base de tout geste éducatif.

Découverte d’Eustachio : les trompes d’Eustache. L’oreille interne

Ecouter et concevoir, parler et naître, c’est accueillir, engendrer du nouveau, du futur.

Dessin de Martine Dubiez

Passer par l’expérience artistique permet aux participants d’entrer dans la dynamique de la forme organique et de l’intégrer par le geste.

Les analyses de situation ont permis d’exercer l’observation, de pratiquer la réflexivité et d’opérer le transfert théorie /pratique.